Pour satisfaire sa libido, un entrepreneur connu sous le nom de
S. B. a tenté de coucher avec la femme de son grand frère.
Poursuivi pour harcèlement sexuel, coups et blessures volontaires, chantage et menaces, S. B. a été placé sous mandat de dépôt au commissariat de l’Unité 15 des Parcelles-Assainies.
Selon notre source, «l’homme marié et père de famille en pinçait pour l’épouse de son grand frère. S. B. a fait des avances à sa belle-sœur, la commerçante F. D. « Ton mari est divorcé avec sa première épouse, parce qu’il n’est pas capable de faire des enfants. Si tu couches avec moi, je vais prendre en charge tous vos besoins financiers. Et tu vas mettre au monde un enfant», a-t-il dit à m l’épouse de son grand frère.
Malheureusement pour lui, la dame âgée de 36 ans n’a pas cédé. Mais malgré cela, son beau-frère est revenu à la charge plus d’une fois.
L’affaire s’est ébruitée dans le domicile situé à l’Unité 7 des Parcelles-Assainies. Les membres de la famille se sont réunis pour laver le linge sale.
Mais quelque temps après, l’indélicat entrepreneur a récidivé. Tout est parti lorsque la commerçante, couverte d’une serviette, était en train de faire son linge. S. B. l’a surprise dans cette posture et a tenté de la tirer vers une chambre. Elle s’est défendue bec et ongles. Il s’en est suivi une bagarre au cours de laquelle l’entrepreneur a tabassé la femme de son grand frère. La commerçante s’en est sortie avec des blessures confirmées par un certificat médical attestant une incapacité temporaire de travail de 10 jours. La victime a déposé une plainte contre son beau-frère sur la table du chef de service du commissariat de l’Unité 15 des Parcelles-Assainies. C’est par la suite qu’ils ont procédé à son arrestation.
Interrogé sur procès-verbal, S. B. a reconnu partiellement les faits tout en niant d’avoir tenter de l’a violé. « Elle m’a injuriée et je voulais la corriger ».
Entendu comme témoin dans cette affaire, l’époux de la dame a confié que son frère S. B. était un habitué des faits. Selon ce maçon, le mis en cause utilise sa richesse pour coucher avec les femmes mariées. « Mon frère courtise sans cesse ma femme F. D. », Regrette l’époux de la plaignante.
Il ressort de l’enquête que l’entrepreneur incriminé avait même menacé de couper l’électricité de l’appartement où vivait la dame, pour la contraindre à céder à ses avances.
Le mis en cause sera jugé le 26 avril prochain, selon la même source.
ASTOU MALL