À l’occasion de la journée internationale de la fille, la fondation Xaleyi soutenue par l’ONG Rabec a tenu une conférence de presse ce mardi 11 octobre pour présenter à l’opinion publique ses avancées réalisées.
Après avoir mené une enquête en
2020 dans les régions du Sénégal pour comprendre l’obstacle à l’éducation des filles afin d’y apporter des solutions, la fondation Xaleyi a par la suite fait face à la presse pour faire un plaidoyer
dans le but de faire comprendre à l’État et à leurs partenaires que la maternité et le mariage ne doivent pas être un obstacle à l’accès à l’emploi et à l’éducation.
A en croire, Chérif samsidine Sarr, directeur de la fondation Xaleyi, «notre organisation qui œuvre dans le domaine de l’éducation des filles a jugé nécessaire de montrer à l’opinion publique ce que nous faisons en termes d’avancer dans le domaine de leur éducation».
Et d’ajouter, «nous développons une approche bio psycho sociale.
La santé n’est pas que biologique et c’est important de montrer à la fille comment fonctionne ses organes.
Selon lui, nous sommes dans un monde où il faut savoir lire et écrire c’est pourquoi il est indiqué qu’il faut avoir au minimum le BFEM pour être autonome. Dans ce sillage, il martel que des projets de santé et de la reproduction sont développés à leur niveau. Car à un certain moment de sa vie, la fille commence à avoir des changements biologiques et à vivre la réalité des menstruations. D’où la nécessité de la préparer au préalable. Au-delà de cet aspect, dans le domaine de l’éducation nous faisons des démarches pour aider la fille à supprimer ses lacunes et de pouvoir avancer dans la vie au quotidien.
Notre mission est d’accompagner les jeunes filles victimes de mariages et grossesses précoces, laisse-t-il entendre.
ASTOU MALL