Le Cadre de partenariat des faîtières des ONG a organisé ce jeudi un Atelier de restitution de l’étude sur l’état des lieux de la contribution des organisations de la société civile dans les politiques publiques. L’objectif est de booster l’inclusion de la société dans la gouvernance sectorielle.
Réunis autour d’un débat intellectuel, les représentants des ONG, du ministre de l’économie, celui de l’intérieur entre autres délégués ont dialogué sur le rapport pour voir comment améliorer l’engagement de la société civile.
Pathé Mbengue, directeur du partenariat et des ONG de la direction générale de l’administration territoriale du ministère de l’intérieur, renseigne que ce cadre de restitution d’étude va permettre de renforcer l’inclusion.
Ainsi, pour une meilleure implication des organisations de la société civile, le ministre de l’intérieur a entamé un projet de cartographie pour voir dans l’ensemble comment les acteurs de la société civile, les ONG en particulier se déploient, rassure l’envoyé du ministère de l’intérieur.
Pour sa part, Mouhammadou Bamba Diop, directeur général de la planification des politiques économiques au ministère de l’économie, du plan et de la coopération, se dit être attiré par ces points du rapport dont: la contribution non négligeable en matière d’investissement de la société civile; l’alignement de l’intervention des ONG par rapport au plan sénégal émergent, c’est une forte présence dans l’axe 2 du PSE qui est un élément fondamental; le rapport à montrer également que les ONG oeuvre fortement à renforcer le capital humain de façon globale. Selon lui, le rapport est venu à point nommé car, ils sont en train de formuler la troisième phase du PSE
Prenant la parole devant le présidium, le professeur d’économie à l’Université Alioune Diop de Bambey, Souleymane Astou Diagne, a annoncé que chaque année les osc contribuent à hauteur d’un peu plus de 100 milliards en terme de d’investissement dans leur divers domaines d’intervention au premier rang desquels l’accès aux services sociaux de base dont la protection sociale, l’accès à l’eau, à l’éducation et les ouvrages d’assainissement.
Le rapport à également montrer que le financement des ONG été beaucoup plus orienté vers l’extérieur en terme de mobilisation des ressources, a précisé le présentateur du rapport.
Pour mieux échanger sur les préoccupations et permettre également d’aligner toutes les problématiques des osc par rapport aux objectifs de l’État, M. Diagne trouve qu’il faut mettre en place un cadre de concertation permanente entre les partenaires, l’État et les osc.
Astou Mall