Cette année la campagne électorale n’a pas été du tout avantageuse chez les agences de location de voiture . Une situation qui s’expliquent du fait de la réticence de ces structures à cause des violences constatées surtout avec les saccages. Sur ce, ces dernières invitent les candidats à l’application de la charte de non agression afin qu’ils puissent reprendre les travaux dans de meilleures conditions.
Auparavant , les temps de campagne électorale constituée un moment de vache grâce pour ceux qui s’activent dans la location de véhicules mais en 2022 , ces agences ont ressenti une baisse de revenue. Cette situation s’explique par les violences électorales qui se sont invitées ses derniers jours. Ne voulant pas courir de risques, ils préfèrent geler leurs activités jusqu’à nouvel ordre. Samba Ndiaye , gérant d’une agence de location trouvé dans son parking «Moi on m’avait proposé une location de 35 mille francs Cfa par jour, Une sommes qui m’a paru insuffisante d’après les nombreux risque qui y sont. Je me suis une fois retrouvé avec une panne et j’ai dû déboursé une somme énorme pour la réparation» témoigne t’il.
Selon lui cette situation lui a servi d’exemple.  » A l’époque, on se frottait bien les mains en période de campagne électorale mais depuis quelques années, nous sommes confrontés à des violences physiques qui aboutissent souvent à des saccages de véhicules, de biens publiques et d’autrui. Cause pour laquelle nous avons décidé d’être inactif durant la campagne même si on y gagne de l’argent regrette-il.
Ce gérant estime que la charte devrait être appliquée avec des sanctions sévères pour éviter ces désagréments causés aux particuliers.
Non loin de là, Ali Sylla un propriétaire de garage trouvé a Yarakh dit avoir fait 8ans dans le métier de location de voiture . Il va dans le même sens que son prédécesseur.
« Les campagnes ne sont pas avantageux pour nous, alors que ça devait être une période de fête. Je ne fait pas de location en cette période car on perd plus qu’on y gagne » se désole t-il.
Par ailleurs, les réparateurs de voiture se frotte bien les mains. Dira famara, un mécanicien trouvé dans son lieu de travail. Comme le dit l’adage, « le bonheur des uns fait le malheur des autres ». Sourire aux lèvres, Famara indique qu’il profite bien de ces deux semaines. Le travail fonctionne plus à l’occasion de ces genres d’évènements (Tabaski, korité, campagne), entre autres car ils reçoivent beaucoup de voiture en panne ce qui revient bénéfique en en leurs faveurs ». D’habitude je descendais à 18h mais depuis le début des campagnes mon horaire a changé, je passe plus de temps au garage qu’à la maison, renchérit notre interlocuteur.
ASTOU MALL