Le Bureau Exécutif national du SAEMSS s’est réuni ce samedi pour faire le bilan de la lutte syndicale de l’année scolaire écoulée mais également dégager des perspectives pour l’année à venir. Une opportunité saisie pour dénoncer les lenteurs notées dans la mise en œuvre des engagements du Gouvernement portant notamment sur la révision du statut des décisionnaires, la formation diplômante des enseignants, la mise à disposition des prêts au logement et des parcelles ainsi que les réformes dans la formation professionnelle et Technique.
En ce qui concerne la révision du statut des décisionnaires, au sortir de la rencontre technique du 26 juillet 2023 avec le ministère de la Fonction publique, nous fustigeons le dilatoire du Gouvernement sur la signature du décret 74-347 du 12 avril 1974 modifié et le louvoiement sur la rétroactivité. Quant à la formation diplômante des enseignants, il est regrettable de constater des manquements portant notamment sur : – le retard dans le démarrage des sessions de formation des MEPS au CENPS de Thiès, des professeurs de philosophie, des PC ayant capitalisé plusieurs années d’expérience et de ceux issus du recrutement spécial de 2021, des chargés de cours et des bénéficiaires de mise en position de stage initialement prévues en juillet 2023; les confusions notées dans le ciblage des profs de philosophie, les faibles quotas octroyés pour les mises en position de stage des titulaires de diplômes académiques et des chargés de cours ainsi que la non-prise en compte de la formation des professeurs d’économie à l’ENSETP; le retard dans la mise en oeuvre du reversement des METP. Nous condamnons, par ailleurs, la résurgence des lenteurs administratives suite au retrait des habilitations des bureaux relais PAMA pour la production des projets d’avancement et à la restriction des voies de dépôt des dossiers administratifs des enseignants Nous tenons à rappeler au Gouvernement du Sénégal que si des solutions urgentes ne sont pas apportées pour abréger les souffrances des décisionnaires, le syndicat fera de cette question son principal cheval de bataille dès la prochaine rentrée des classes, regrette le syndicat.
Le Saems qui trouve que l’école sénégalaise doit rester au cœur des priorités de l’Etat en toute circonstance met en garde le Gouvernement du Sénégal contre toute forme de retard ou d’exclusion dans le cadre du déroulement de la formation diplômante des enseignants à la FASTEF et dans les autres structures.
Astou Mall











