Le département de Sociologie (FLSH/UCAD) a organisé comme chaque année un voyage d’études dans les collectivités territoriales du Sénégal qui se tient du 23 Juin au 02 Juillet. Cette démarche entre dans le cadre d’une formation scientifique qui cherche à concilier deux exigences: la jonction entre théorie et pratique.
Les sorties pédagogiques des étudiants du département de sociologie à L’ucad ont démarré ce jeudi 23 juin et pour cette année, 700 participants se sont déplacés pour prendre la direction des communes de SOKONE et de PASSY. Les deux problématiques majeures qui seront développées sont entre autres la gestion des déchets et du cadre de vie; le développement durable et la valorisation des produits halieutiques.
A en croire, Ibrahima Dia, chef de département de la sociologie, ce voyage est devenu une tradition pour leur faculté et ça rentre dans le processus de formation car, selon lui, un sociologue doit faire de la pratique en dehors de la théorie pour mieux comprendre les attentes. C’est une sorte de jonction entre ce qu’ils font au niveau des amphis particulièrement dans les laboratoires et ce qu’il a lieu sur le terrain. Voulant créer un sacré développement au sein de l’université, ils ont mis en avant la formation pour non seulement booster l’innovation mais également pour freiner les difficultés sociales auxquelles est confrontée la communauté estudiantine comme les problèmes de déchets, les problèmes environnementaux et d’analyser les contextes locaux, renchérit Ibrahima Dia. Outre, cela montre également que l’université ne se limite pas entre les quatre murs il s’inscrit de même dans une dynamique d’appui, et d’accompagnement de ses étudiants. « Nous sommes soutenus par des partenaires dont les premiers sont issus de l’université Cheikh Anta Diop avec le centre d’excellence africain et le centre agricole qui ont mobilisé des ressources et veulent les mettre aux services des communautés, chercheurs et apprenants, se réjouit-t-il. Notre priorité est d’améliorer la gestion du cadre de vie mais également la santé car, nous avons eu à tirer d’expériences sur les pandémies qui ont révélé des ruptures majeures dans nos écosystèmes ce qui cause d’ailleurs la résilience des maladies qui étaient difficiles à éradiquer, laisse entre le porte-parole du jour. Dans la logique de stopper ces souffrances, il appelle à la mobilisation en mettant en avant les questions de développement.
ASTOU MALL