L’Union des collectifs d’enseignants décisionnaires (CE.N.F.E) et (C.E.D.S) a fait face à la presse ce vendredi 22 avril 2022 pour dénoncer avec la dernière énergie les innombrables injustices et inéquités dont ses membres se sentent victimes dans l’exercice de leur fonction.
Au Sénégal, en effet, il existe une catégorie d’enseignants, recrutés dans les mêmes conditions, ayant subis la même formation dans les mêmes CRFPE, étant ventiiés dans les mêmes établissements, étant assujettis aux mêmes tâches et étant astreints aux mêmes résultats, mais qui, malheureusement, ont un traitement différent sur le plan de leur carrière.
Cette situation inconfortable, rabalssante, humiliante, dégradante à la limite inhumaine, a fini de décourager, démotiver, démoraliser des milliers d’enseignants qui ne demandent qu’à servir leur nation.
Ainsi, pour mettre fin à cet « esclavage » qui ne dit pas son nom, le Secrétaire Général Hamidou Diédhiou et ses camarades enseignants décisionnaires du Sénégal exigent :
– leur reversement dans le corps des fonctionnaires,
– l’abrogation de la circulaire 009 avec effet rétroactif afin que les décisionnaires puissent voyager avec leur ancienneté de 40% à l’élémentaire et 30 % au moyen-secondaire.
– que l’état prenne les dispositions pour loger tous les enseignants au FNR.
– que l’Etat relève le niveau de cotisation sociale et l’harmonise avec celui du FNR pour que ceux qui ne rempliraient pas les conditions d’éligibilité pour le reversement puissent, à l’instar des professeurs d’université, bénéficier au moins de 60% de leur salaire à la retraite.
– enfin, qu’il n’y ait plus de décisionnaires dans le système éducatif.
Aicha DIOP