La fédération des syndicats de la Santé, composée de 10 organisations syndicales a tenu une conférence de presse ce mardi 24 décembre au siège de la CNTS pour dénoncer les difficultés dont le secteur de la santé est en train de confronter. La fédération a convoqué la presse pour partager avec l’opinion nationale la situation actuelle du système de santé et les ferments du Ministre de la Santé pour dire les mesures à prendre et les actions à mener sur le terrain.

Après l’installation de la nouvelle Assemblée nationale et le des budgets de finances de l’année 2025, la fédération des syndicats de la Santé avec son porte-parole Cheikh Seck, fustige les coupures notées au niveau du budget de la Santé et de l’action sociale sur certaines lignes. Une situation constatée au niveau de la santé de base, c’est-à-dire au niveau des zones opérationnelles, au niveau des postes de santé et des Centres de Santé où le budget a connu une baisse de plus de 21 milliards. Cette coupure est notée aussi dans les dépenses du personnel en ce qui concerne la Santé de référence de l’ordre de 616 millions 676 mille francs CFA par rapport à 2024. La même chose est constatée dans la Santé des références avec une coupure de l’ordre de 9 milliards 934 millions 586 mille sur la dépense du personnel ce qui est très inquiétant avance M. Seck.

La conférence des leaders de la fédération des syndicats de la Santé s’est réunie pour apprécier la situation du secteur et pour échanger aussi sur les difficultés auxquelles les travailleurs de la Santé et de l’action sociale sont confrontés. C’est après cette réunion que la fédération a décidé de mettre en place un plan d’action qui se résume ainsi :
– grève générale prévue les 02 et 03 janvier 2025
– une assemblée générale de mobilisation qui aura lieu à hôpital Bedin de Guédiawaye le jeudi 09 janvier 2025
– une tournée nationale dont la date sera déterminée
– une marche nationale prévue le 21 janvier 2025
– une évaluation le 23 janvier 2025
– la rétention d’information qui est toujours en vigueur et le beau code des supervisions.

Samba Ndoye