L’intersyndicale des personnels administratifs, techniques et de service des universités est revenue en assemblée générale pour parler aux militants et lancer un signal d’alerte à l’opinion publique. Cela fait suite au réclamation portant sur la revalorisation que l’État du Sénégal a consenti pour les travailleurs de l’administration. Semblant que le gouvernement fait sourde oreille à leur demande, les syndicats décrètent à nouveau 48h de grèves renouvelables.
Selon François Babacar Touré, secrétaire général du syndicat des travailleurs de l’enseignement supérieur, parlant au nom de tous les membres de l’intersyndicale avance que les négociations entre le MESRI et les syndicats des PATS du Supérieur, comporte deux commissions techniques : la première depuis le 18 octobre 2022, travaillé sur les observations du Ministère des Finances et du Budget portées sur le projet de texte remplaçant le décret 2000- 103 du 17 février 2000 fixant le régime applicable aux personnels administratif, technique et de service; et la seconde, depuis le 20 octobre 2022, a évalué les aspects financiers des revendications à savoir l’augmentation salariale, le décloisonnement de la solde globale de 5% et le relèvement de la prime administrative spéciale.
Cependant, depuis la fin des travaux, le 20 octobre 2022, le Ministre peine à signer le protocole conformément à la demande des syndicats malgré la suspension de leur mot d’ordre de grève. En plus, il n’y a aucune avancée satisfaisante sur les questions financières, précise leur porte-parole. Sur ce, les syndicats des Personnels administratifs et technique des universités dénoncent le dilatoire perpétré, rappellent au Ministre le plaidoyer qu’il devait faire auprès du gouvernement pour l’éligibilité des PATS à l’augmentation décidée par le Chef de l’Etat, et exigent, enfin, la signature sans délai de leur protocole.
Astou Mall