La Directrice de la Promotion des Droits et de la Protection des Enfants a organisé un atelier pour restituer les engagements du Sénégal pris lors de la 1ère Conférence Ministérielle Mondiale de Bogotá, qui a abordé le thème « Mettre fin aux violences exercées sur les enfants ». Ces violences, en violation des droits des enfants, nuisent à leur santé, leur bien-être et leurs chances futures dans la société. La conférence, soutenue par le gouvernement colombien, la Suède, l’OMS, l’UNICEF et d’autres partenaires, a réuni plus de 119 pays pour élaborer des stratégies de prévention et d’élimination de la violence contre les enfants. Le Sénégal, ayant déjà renforcé son cadre juridique et institutionnel, a partagé ses engagements, incluant la mise en place d’un système national intégré de protection de l’enfant. Ce système sera renforcé par la création d’un comité de pilotage et l’élaboration d’une feuille de route pour les étapes futures. La cheffe de section protection de l’enfant à l’UNICEF Sénégal a souligné l’importance de ces engagements pour renforcer le système de protection de l’enfance.

« La protection de l’enfant contre les violences, les exploitations, les abus, c’est une des priorités dans le cadre du programme de coopération entre l’UNICEF Sénégal et le gouvernement du Sénégal. Donc pour nous, c’est vraiment important ces engagements de l’État du Sénégal pour améliorer le système, pour renforcer le système de protection de l’enfant au Sénégal, d’avoir un système et un mécanisme de protection qui est pérenne et qui implique toutes les parties prenantes parce que la protection de l’enfance est quelque chose qui implique, comme on voit aujourd’hui, tous les secteurs. » soutient l’institution onusienne
Pour la Direction de la Promotion des Droits et de la Protection des Enfants, dirigée par Mme Fatou Bâ, cette rencontre est essentielle pour toutes les parties prenantes, partenaires afin définir la feuille de route pour les prochaines étapes.
Ansou Mané











