OXFAM a organisé ce jeudi un atelier régional de partage de connaissance sur la fiscalité. L’objectif était de fournir des recommandations fortes, au pouvoir politique, sur la réforme de la fiscalité internationale et nationale dans le but de lutter contre les FFI pour mieux mobiliser les ressources domestiques et financer des politiques de réduction des inégalités, entre autres préoccupations.
Thialy Faye, responsable du programme justice économique au niveau d’Oxfam, indique que le projet Sahel a égalité découle de la stratégie Sahel Oxfam. Avant de poursuivre, cet atelier a révélé qu’au niveau des Etats il a énormément de déficit en terme de politique fiscale et les pays francophones sont dans des situations extrêmement difficiles en termes de mobilisation de ressources domestiques. Et de signaler que certes le Sénégal est membre du cadre inclusive mais les autres pays du Sahel n’en font pas partie et il est important qu’ils soient une masse critique au sein de l’OCDE pour pouvoir peser sur la balance.
Il faut noter que cette rencontre a comme partenaires le Sénégal, le Burkina, le Niger et le Tchad.
Alioune Thioune, inspecteur principal des impôts et des domaines, renseigne que la dgia est dans un processus de réforme fiscale.
Et de signaler que sa présence a été organisée pour parler des conventions fiscales qui sont des outils qui permettent d’améliorer les relations économiques entre les Etats. Nous attendons d’avoir beaucoup plus d’efficience pour davantage mobiliser des recettes fiscales afin de faire face aux charges de l’Etat, laisse-t-il entendre.
Nous attendons avec ses conventions de pouvoir davantage avoir des ressources supplémentaires pour financer les budgets.
ASTOU MALL











