Le Directeur Général de la SONAGED, Monsieur Mass Thiam a tenu une visite de terrain sur les sites à forte production de déchets le jour de la Tabaski. L’objectif est de veiller au respect des dispositifs qui vont permettre de nettoyer et de rendre propre les lieux de cultes, les marchés, les grandes artères et de contenir la surproduction d’ordures ménagères de la capitale la veille, le jour et le lendemain de la Tabaski.
La dégradation du cadre de vie en période de fête constitue un problème majeur dans les grandes villes, notamment dans l’agglomération dakaroise. Elle s’explique essentiellement par l’occupation anarchique des espaces utilisés comme sites de vente de moutons, la surproduction des déchets dans les marchés, la prolifération des sachets plastiques et leur prépondérance dans les ordures. Fort de ce constat, le Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique à travers l’Unité de Coordination de la Gestion des Déchets Solides (UCG), a mis en place un important dispositif de ramassage d’ordures.
Masse Thiam, coordonnateur de l’UCG par ailleurs directeur général de SONAGED, d’indiquer: « Nous menons une tournée de supervision pour s’assurer que l’ensemble des dispositifs mis en place au niveau de Dakar et dans d’autres régions fonctionnent.
Présent au marché HLM ce dimanche, le coordinateur se réjouit de constater que les mesures prises ont été respectées.
« Celles-ci s’articulent autour du mobilier urbain qui servent de réceptacles de ce qui sont produits pendant la Tabaski, le réseau de point de groupe normalisé, les points propres de même que les caisses mis à proximité des quartiers et des sites de formation», a-t-il expliqué. Inspectés à travers des mécanismes comme des groupes whatsapp, ces dispositifs sont aussi des systèmes d’alertes en passant par le numéro 202 123 pouvant permettre aux Sénégalais d’appeler et de signaler tout dysfonctionnement qu’ils auraient constaté relativement à la collecte de déchets, renseigne le coordonnateur.
Et de poursuivre : « Sur Dakar, 1999 agents sont mobilisés plus les superviseurs et 955 agents dans les pôles régionaux et départementaux. En ce qui concerne les matériels, ils sont difficiles à quantifier car c’est des centaines de camions et dans leurs activités quotidienne. Rien que sur Dakar ils comptent à peu près 500 rotations au niveau de la décharge de Mbeubeuss. Ayant constaté l’engagement volontaire de certains pour déposer les ordres dans les points de regroupement normaliser. »
Pour faciliter le travail, Mass Thiam trouve que c’est un changement de paradigme important.
Par cette même occasion, le porte parole des agents lance un appel aux opérateurs économiques qui gèrent les dalal et les points de vente de moutons. Il leur fait savoir qu’ils ont une possibilité de mettre à leur disposition des équipes fixes qui vont s’occuper de l’entretien des lieux pour éviter que les déchets se retrouvent dans les canaux assez ouverts qui peuvent compliquer davantage les problèmes liés aux inondations.
ASTOU MALL