Les jeunes du parti République des Valeurs, dirigé par Thierno Alassane Sall, critiquent une justice inégale concernant la reddition des comptes. Lors d’une conférence de presse mardi, leur porte-parole, Rassoul Sène, a exprimé leur inquiétude face à un éventuel règlement de comptes similaire à celui de 2012. Ils se sont également exprimés sur la crise financière et exigent l’abrogation complète de la loi d’amnistie, que le bureau de l’Assemblée nationale a rejetée.
Le MONJER demande « une justice impartiale et républicaine », et dénonce « l’affectation de magistrats jugés favorables au PASTEF ». Le MONJER est en faveur de la reddition des comptes, mais il émet des réserves concernant son objectivité. Des craintes apparaissent quant à la possibilité que cette initiative se transforme en règlement de comptes politique, à l’instar des événements survenus en 2012. Le mouvement fait également remarquer que certaines personnalités liées au PASTEF semblent bénéficier d’une protection, malgré leurs accusations de malversations.
Le MONJER critique vivement la gestion économique de l’administration PASTEF, dénonçant « l’incompétence et l’incapacité à redresser la situation ». Ils se basent sur le rapport de la Cour des comptes, malgré certaines réserves, pour mettre en évidence la fragilité des finances publiques. Ils pointent du doigt des choix considérés comme irresponsables, tels que « l’augmentation des salaires, le nombre croissant de nominations et la continuité des fonds politiques ». Le MONJER accuse le PASTEF de ne pas respecter ses engagements en matière de bonne gouvernance et de transparence.
Le MONJER demande l’annulation complète de la loi d’amnistie de 2024, qu’il décrit comme « honteuse et scandaleuse ». Ils reprochent au PASTEF de manipuler la patience des Sénégalais et de renier ses engagements. Ils critiquent également le versement de montants importants à des « victimes » sans précédent judiciaire et prévoient de déposer une plainte contre ces paiements.
Le MONJER condamne aussi « les attaques personnelles et les diffamations dont serait victime Thierno Alassane Sall, chef de la République des Valeurs, de la part de certains responsables du PASTEF ».
Samba Ndoye











