L’Ukraine a subi de nouvelles frappes nocturnes de missiles russes dans le nord et l’ouest du pays, ainsi que dans les régions de Dnipropetrovsk et de Kirovograd. Suivez les derniers développements de la guerre en Ukraine heure par heure.
12 h 21 : la Norvège apporte une aide pluriannuelle de 6,8 milliards d’euros à l’Ukraine
La quasi-totalité des partis politiques norvégiens ont apporté leur soutien à une proposition d’accorder une aide de 75 milliards de couronnes (6,8 milliards d’euros) sur cinq ans à l’Ukraine, un geste salué par le président Volodymyr Zelensky.
Toutes les formations représentées au Parlement norvégien, à l’exception de Rødt, un petit parti d’extrême gauche, se sont rassemblées autour du projet que le gouvernement de centre gauche avait présenté le 6 février.
Ce plan prévoit d’accorder une aide civile et militaire de 15 milliards de couronnes par an sur la période 2023-2027, le quasi-consensus politique permettant de pérenniser cet effort quelle que soit la couleur politique du gouvernement qui ressortira des élections législatives prévues en 2025.
10 h 08 : le Bélarus rejoindra l’offensive russe « uniquement » s’il est attaqué (Loukachenko)
Le Bélarus ne combattra avec les forces russes en Ukraine que si le pays est attaqué, a affirmé le dirigeant bélarusse Alexandre Loukachenko, lors d’une rare rencontre avec des médias étrangers à Minsk.
« Je suis prêt à combattre avec les Russes depuis le territoire du Bélarus uniquement dans un cas : si ne serait-ce qu’un soldat arrive de là-bas (de l’Ukraine, ndlr) avec une arme sur notre territoire pour tuer nos gens », a-t-il dit.
9 h 37 : le patron de Wagner pense prendre Bakhmout « en mars ou en avril »
Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner a jugé que Bakhmout, épicentre des combats dans l’Est ukrainien, ne sera pas conquise par Moscou avant « mars ou avril », estimant que la lenteur des avancées russes était due à la « monstrueuse bureaucratie militaire ».
« Je pense que c’est mars ou avril. Pour prendre Bakhmout, il faut couper toutes les routes d’approvisionnement », a dit Evguéni Prigojine dans une vidéo publiée dans la nuit de mercredi à jeudi sur la chaîne Telegram WarGonzo. « Je pense qu’on aurait pris Bakhmout s’il n’y avait pas cette monstrueuse bureaucratie militaire, et si on ne nous mettait pas des bâtons dans les roues tous les jours », a-t-il fustigé dans une autre vidéo sur la chaîne Telegram de son service de presse.
Selon lui, le fait que Wagner ne puisse plus recruter de prisonniers pour aller au front en échange d’une amnistie constitue une « saignée » pour son organisation.
8 h 54 : première visite en Ukraine d’un ministre israélien depuis l’invasion russe
Le chef de la diplomatie israélienne Eli Cohen est arrivé à Kiev, première visite d’un ministre de l’État hébreu en Ukraine depuis l’invasion russe il y a près d’un an, a annoncé le ministère des Affaires étrangères israélien.
« Nous avons été aux côtés du peuple ukrainien et de l’Ukraine cette dernière année », a déclaré à son arrivée Eli Cohen, qui doit rencontrer son homologue Dmytro Kouleba et le président ukrainien Volodymyr Zelensky, selon un communiqué du ministère israélien.
Depuis le début de l’offensive russe en Ukraine le 24 février 2022, Israël a cherché à rester neutre dans ce conflit, notamment à cause de la présence de l’armée russe déployée en Syrie voisine.
>> À voir : Ukraine : l’Otan à court de munitions ? L’alliance veut accélérer ses livraisons d’armes à Kiev
8 h 42 : l’Ukraine visée par de nouvelles frappes nocturnes de missiles
L’Ukraine a indiqué avoir subi de nouvelles frappes de missiles et de drones durant la nuit, des bombardements qui ont fait au moins un mort civil et détruit de nombreuses habitations. Selon l’armée de l’air, 16 des 32 missiles lancés par la Russie depuis des avions et un navire en mer Noire ont pu être abattus.
« Malheureusement, il y a eu des impacts dans le nord et l’ouest (du pays), ainsi que dans les régions de Dnipropetrovsk et Kirovograd », a indiqué sur Telegram le chef de l’administration présidentielle ukrainienne Andriï Iermak.
Avec AFP et Reuters