Dans le cadre de sa mission de promotion et de protection des droits humains, l’association des juristes sénégalaise, (AJS), appuyée par l’Union Européenne a organisé ce mardi une journée de formation avec les journalistes L’objectif est de sensibiliser les professionnels des médias sur les mécanismes pour un meilleur traitement des violences sexuelles.
A en croire, Mme Aminata Samb, porteuse du projet, «ce projet mène des actions de sensibilisation auprès des communautés pour une prise de conscience afin que les acteurs des médias puissent participer à l’éradication des violences sexuelles».
Elle souligne que le choix porté à l’endroit des journalistes se justifie par le fait qu’ils ont en charge tout ce qui est vulgarisation d’informations. Par ailleurs, Aminata Samb fustige le manque de crédibilité sur le traitement de ces informations.
« Le cas de viol et de pédophilie sont souvent rangés aux faits divers alors qu’il devraient être dans le rubrique société, a-t-il précisé».
Ce projet qui a une durée de deux ans a pour activités de sensibiliser et prendre en charge les victimes survivantes, pour la prise d’avocats et pour la prise en charge psychologique et médicale, tonne-t-elle.
Makha Barry, juge d’instruction et formateur est revenu
sur les difficultés liées à l’application de la loi criminalisant le viol. Il s’agit de l’enquête préliminaire devant le juge d’instruction et devant la juridiction de jugement.
Et de préciser, le juge argue qu’au niveau des unités d’enquête le problème se pose par rapport à la prise en charge, à l’approche victimes c’est à dire comment est ce que les questions se posent, comment dérouler l’enquête de viol où comment aborder une victime.
Astou Mall











