Bien se reposer après de dur préparations et une journée de fête tel est le besoin de bon nombres de travailleurs. Contraint de remplir leur devoir et la peur d’être renvoyés ces derniers sont obligés de regagner leur service dès le lendemain. Chose qui n’est pas du tout facile quand on reste longtemps sans passer du temps en famille surtout pour ceux qui résident loin. les travailleurs interpellent les autorités afin de revoir leur politique pour les jours fériés s’agissant des fêtes religieuses.
Entre préoccupations professionnelles et nostalgie de la famille, le férié accordé seulement le jour de la fête est insuffisants pour les familles. Mais par respect du code du travail, les employés s’organisent afin de regagner leur service même s’ils aimeraient avoir plus de temps avec leur famille. Des idées défendues par les populations rencontrées dans les rues de Dakar.
Khady diarra, une jeune Dame mariée a indiqué qu’après de dur préparatifs entre autres, elle aimerait profiter au moins du lendemain pour se reposer . Mais vu les contraintes du fait qu’elle s’est engagé à la signature de contrat, elle compte veiller au respect. Même si par ailleurs nous sentons le besoin d’être plus proche de la famille, nous ne devons pas manquer à honorer nos engagements, conseille-t-elle. Malgré tout, l’interlocutrice pense qu’il faut revoir cette politique d’un seul jour férié et de concéder le lendemain de la fête pour qu’ils puissent bien récupéré.
Intervenant sous le couvert de l’anonymat, cet homme de teint noir, habillé en costume cravate, sac à la main pense que c’est une obligation dans la mesure où ces derniers risques d’être renvoyés en cas d’absence non justifiée. « Les employés n’ont pas le choix sur ce point car s’ils ne part pas au boulot ils risquent d’être licencié. Mais par ailleurs, par mesure de sécurité financière, il trouve nécessaire de se sacrifier car selon lui, le fait de rester chez soi ne ce reste qu’une journée peut causer la perte des milliards qui pourrait causer une crise pour l’entreprise, chose qui va se répercuter par la suite sur la population. Le pire, ce sont ces mêmes travailleurs qui vont par la suite se constituer en syndicat pour revendiquer des droits or d’une part ils ont été fautifs, se désole-t-il.
Mame Ndiaye, une gérante de salon de coiffure trouve que le sénégalais aime se focaliser sur des futilités. Car selon elle, si l’on accorde beaucoup de jours fériés à chaque fête, on risque de se reposer tout l’année. Étant donné qu’il y’a déjà beaucoup de fêtes au sénégal sans oublier que notre pays figure parmi les pays sous développés les gens sont donc obligés de travailler non pas seulement par amour mais par devoir et obligation, car ils ne veulent pas perdre leur poste, ce qui n’est pas normale, dit-elle. Quelques part les chefs d’entreprise sont indexés or que c’est la population elle même qui fuient ses responsabilités car ne pouvant pas faire la part des choses, regrette la coiffeuse.
ASTOU MALL