Tout est dans l’anticipation des difficultés résultant de déséquilibres conjoncturels ou structurels.
Le développement de nos pays sous développés repose sur de la confiance et un bon environnement des affaires.
Le régime précédent a été sanctionné par un vote très clair et bavard des sénégalais dès le premier tour.
Il s’agit maintenant de veiller à ce que les ruptures nécessaires soient bien mises en œuvre, d’enclencher certes sans délais la reddition des comptes par les Corps de contrôles appropriés mais et surtout en maintenant l’économie dans des perspectives qui rassurent.
Le dernier rapport du FMI compare naturellement la situation de certains agrégats significatifs entre deux périodes à savoir le deuxième trimestre des années 2024 et 2023.
Nous avons plutôt besoin d’une analyse économique avec froideur et non d’un plaidoyer politique.
Des explications et des solutions sont attendues sur la baisse très importante des recettes et l’augmentation relativement importante de certains postes de dépenses.
Il faut parler aux acteurs, aux opérateurs, aux investisseurs pour les rassurer.
L’arrêt des travaux dans le BTP, la dette due aux entreprises nationales sont autant de préoccupations qui nécessitent des clarifications pour rassurer sur les perspectives compte tenu des conséquences immédiates y afférentes qui ne facilitent guère la tâche.
Avec une telle conjoncture marquée par une perte progressive du pouvoir d’achat du sénégalais LAMDA tous les citoyens de toute obédience doivent s’atteler à l’essentiel et accepter les sacrifices indispensables.
Mais cela suppose qu’on leur parle avec froideur et pédagogie de la situation économique du moment et les rassure sur les mesures à prendre pour relancer l’activité économique et rassurer les investisseurs.
Monsieur le Ministre de l’Economie du Plan et de la Coopération, veuillez bien nous rassurer. Certainement vous le ferez parce que le Sénégal est notre bien commun le plus cher.
Babacar DRAME
Citoyen sénégalais.