La fonction publique appréciée par sa garantie et sa sécurité, commence à être mal jugée par une partie de la population sénégalaise. Si d’aucuns pointent le manque de compétence, motivation et le savoir-faire, d’autres exigent « au recours à la formation. »
L’accès à la fonction publique est le rêve de la majeure partie des agents de l’état ou tout Sénégal. Un lux qui garantit une protection pour une prise en charge sociale adéquate. Mais la responsabilité de certains laisse à désirer. A en croire, Maodo Siby, un professeur d’histoire et de géographie, « dans certains services, l’accueil reste à revoir, dès fois, même l’on note des problèmes de logistique, également « les moyens de travail son très limités. Il renseigne aussi que « la ponctualité pose problème dans la mesure où peu de gens arrivent sur leurs lieux de travail à 8h. C’est d’ailleurs, ce qui justifie l’insatisfaction de la population. » Sur ce, ce professeur exige des efforts de la part des travailleurs pour remédier au manque de professionnalisme. Laye Ndiaye, journaliste cameraman, lui voit les choses sous un autre angle car pour lui « ces agents doivent faire recours à la formation pour mieux exercer le travail qui leur est soumis ». Et de poursuivre, « l’éthique et la déontologie sont souvent attribuées au journaliste or cela concerne tous les métiers surtout les agents de la fonction publique. Car, ces agents sont appelés à satisfaire le public, l’intervenant considère cela comme un devoir. »
 Mais du moment où il y a le manque de formation, absence de connaissance de la fonction qui leur sont alloués, on notera des comportements déplorables. C’est pourquoi il demande solennellement à ces agents « de mieux se concerter sur la formation avant d’exercer un métier pour l’intérêt de tous. » Omar Sy un consommateur d’archives, soutient que ces agents sont confrontés à un manque de rigueur. Cela peut s’expliquer par le fait qu’ils exercent un métier qui ne répond pas à leurs attentes d’où le problème de vocation. Manque de motivation du au traitement salarial, a tel enseigne que notre interlocuteur fait appel aux chefs d’agents pour établir des carnets d’émargement pour le respect strict des règles. Il insiste de même sur la concertation entre agents pour essayer d’apporter des solutions. Car, dit-il «  l’absentéisme, le non-respect du quantum horaire de travail établi par les instances reste à désirer. Des lors, il semble avoir du laisser-aller et pourtant, ils bénéficient des avantages que tout le monde peut réclamer même si son intégration est indissociable du mérite. »
ASTOU MALL