Une bagarre entre une fille mineure et un garçon a viré au drame dans le quartier de Maloum situé dans la commune de Kaolack. En effet,
Amadou Sarr âgé de 21 ans aurait reçu, hier nuit, deux coups de couteau respectivement à la légion du cœur et sur la hanche droite.
Menuisier de son état, il a fini par succomber à ses blessures, suite à sa bagarre avec la fille de l’homonyme de sa copine.
Informés des faits, les éléments du commissariat central de Kaolack se sont déployés sur les lieux du drame. Arrivés à destination, les limiers ont constaté que Amadou Sarr, gisait dans une mare de sang.
L’enquête de voisinage et des investigations effectuées par les policiers, ont permis de savoir qu’il s’agissait d’une bagarre opposant la victime à une fille dénommée N.Guéye. Les éléments de la brigade de recherches dudit commissariat ont procédé à l’interpellation de la présumée meurtrière.
Le corps sans vie du menuisier à la morgue de l’hôpital régional pour autopsie.
Interpellée par les enquêteurs, la fille de 16 ans incriminée a avoué être l’auteur des coups mortels. Mais elle a tenté de justifier son acte. Elle a précisé que le défunt était le petit ami de N.G l’homonyme de sa mère selon des sources de Seneweb.
« Après la coupure du jeûne, je n’avais plus vu l’homonyme de mère que je considère comme ma grande-soeur. Je suis sortie de notre domicile pour aller à sa recherche dans la rue », a-t-elle expliqué d’emblée lors de son interrogatoire.
N.Guéye aurait, ensuite, surpris Amadou Sarr en train de malmener sa petite amie dans la rue. « Amadou Sarr violentait sa petite-amie à quelques encablures de notre domicile. Je suis intervenue pour sortir N.G des griffes de son copain. Mais à ma grande surprise, Amadou Sarr m’a injurié avant de me malmener », a-t-il dit aux enquêteurs.
Interrogée sur la provenance de l’arme du crime, la présumée meurtrière a confié qu’elle a arraché le couteau entre les mains d’un talibé qui assistait à la bagarre.
A l’issue de son interrogatoire, N.Guéye a été placée en garde à vue dans les locaux du commissariat central de Kaolack.
ASTOU MALL