Après cinq jours de concertations et d’échanges, le centre d’études diplomatiques et stratégiques a procédé à une cérémonie de clôture du séminaire organisé dans le cadre de la lutte contre la fraude, l’enrichissement illicite et la corruption. Une formation qui va dans le sens d’anticiper sur les infractions pouvant être commises mais surtout pour mieux organiser la riposte.
Charles Mougouni, animateur des séances de renforcements de capacités, renseigne que cet office est un dispositif très important pour le Mali comme se fut le cas dans d’autres pays africains. D’après lui, «la corruption est un problème majeur qui empêche le développement de l’Afrique. C’est pourquoi il est incapable de mobiliser ses ressources malgré qu’ils soient nombreux».
«Les études qui ont été menées par la conférence des nations unies pour le commerce et le développement ont démontré que l’équivalent de près de 4% de produits intérieur brut de l’Afrique part du continent chaque année», dit-il.
Pour ce qui est de l’aide publique au développement, il représente moins de 10% du financement de développement de l’Afrique ce qui justifie que c’est l’Afrique elle-même qui finance sont développement, a-t-il précisé.
Pour Djibril Kane, membre du conseil de l’Office national de lutte contre l’enrichissement illicite, «la corruption, l’enrichissement illicite et la délinquance font des ravages annuelles un peu partout dans le monde. C’est pourquoi pour ne pas rester en rade, l’Office national a décidé de changer d’autres expériences en passant par des échanges théoriques et pratiques, d’ou l’organisation du séminaire, renseigne M. Djibril Kane.
Suite à la formation, nous sommes aujourd’hui mieux armés pour recueillir une formation stratégique, anticiper un peu sur les infractions pouvant être commises mais surtout mieux organiser la riposte, se réjouit-il d’une telle expérience.
ASTOU MALL