Le forum africain de la Télédiffusion (FAT) a été clôturé ce mercredi 26 novembre. Cette cinquième Assemblée générale couplée au forum africain des télédiffuseurs a permis au réseau d’échanger sur un certain nombre de préoccupations. Un travail pour améliorer le financement par les États des sociétés de télédiffusion a animé la séance de travail de cette deuxième et dernière journée du forum.
Touhou Mabi David GANOU directeur général de la Télédiffusion Burkina Fasso est revenu sur les principales recommandations retenues lors de ce forum pour améliorer l’accès à la qualité et à la régulation du télédiffusion en Afrique lors de clôture du forum : << il s’agit de voir les recommandations antérieures qui étaient issues de la quatrième Assemblée générale et également de préparer une déclaration qui est la déclaration de Dakar .Également, nous avons discuté des difficultés de recouvrement que les sociétés rencontrent vis-à-vis des éditeurs de services >> a-t-il déclaré lors d’un point de presse pour la clôture du forum.
Selon toujours M. GANOU des engagements ont été pris pour assurer le suivi des résolutions adoptées durant ce forum au cours de l’année 2026 : << les engagements, c’est de travailler à avoir un accompagnement de l’ UEMOA, l’Union économique monétaire ouest-africaine, afin de permettre aux États de s’engager à accompagner les sociétés de télédiffusion à travers un financement qui puisse prendre en charge les frais inhérents à leur fonctionnement. Deuxièmement, il va s’agir de travailler à ce que les éditeurs de services puissent honorer les redevances de diffusion par rapport aux services rendus par les éditeurs de services tout en préparant la 6e Assemblée générale qui va discuter des problématiques qui vont naître au cours de l’année civile en cours >> a-t-il ajouté.
En parlant des mécanismes qui ont été définis pour permettre aux éditeurs de pouvoir payer les télédiffuseurs correctement, le directeur général de Burkina Fasso avance que : << Chaque État a en son sein des principes de fonctionnement. Chaque société de télédiffusion doit travailler dans les mêmes réalités et les processus d’implémentation ne sont pas les mêmes. Donc, en fonction des réalités de chaque structure, elle va travailler à pouvoir assurer les redevances de diffusion >> poursuit-il.
Pour une meilleure collaboration entre les acteurs publics et privés pour accélérer la transition numérique et garantir une offre audiovisuelle inclusive et compétitive, M. GANOU avance que nos États se sont engagés à accompagner l’ensemble des structures pour cette transition inclusive : << Je pense que l’État a mis les infrastructures. C’est vrai que nous demandons qu’elles soient modernisées mais il s’agit de renforcer les dispositifs. Déjà, les dispositifs qui sont là, je ne dirais pas qu’ils sont vieillissants, mais ils sont en train de rentrer dans leur mécanisme d’épuisement comptable. Il va falloir travailler à renouveler ces infrastructures et à les aligner sur les développements futurs qui sont en train de venir >> a-t-il conclu.
Les organisateurs du forum lancent un appel aux états membres d’accompagner et d’interpeller vraiment les acteurs, les gouvernants à investir dans le numérique, de donner les moyens conséquents pour le fonctionnement des éditeurs et pour le fonctionnement des sociétés de diffusion mais également à investir dans l’ensemble de l’équipement de l’infrastructure pour permettre un développement de l’écosystème numérique. Ils travaillent aussi pour un avenir où le retard ou le gap qui existe avec les pays développés soit atteint et permettre une meilleure couverture de nos territoires.
Samba NDOYE











