Oxfam a tenu un atelier de réflexion et d’échange avec les acteurs sur la fiscalité du numérique. Une manière d’informer l’opinion publique et les médias sur ce qui se fait dans les autres pays afin que le Sénégal puisse avoir des pistes d’amélioration de la fiscalité.
Mme Diop directrice des programmes et de l’influence pour Oxfam Sénégal de soutenir : « Notre mission est d’accompagner la société civile mais également partager avec eux ce qui se fait dans les autres pays pour qu’on puisse avoir des pistes d’amélioration du fiscalité du Sénégal. Nous avons constaté que tout le monde travaille en utilisant les numériques, la digitalisation et ventes en ligne donc tout ceux-ci doivent être encadrés pour qu’il y est des revenus et une utilisation efficace ».
Par ailleurs, elle signale des recouvrements aussi bien au niveau national que local pose problème. « Sur ce, Il nous revient de droit de faire en sorte que les recettes tirées de cet atelier soient bénéfiques pour les communautés les plus vulnérables », a-t-elle assuré.
Abdoulaye Gning, chef du bureau de la stratégie et de la modernisation à la direction générale des Impôts et des domaines, représentant du directeur général, pour sa part, indiqué que l’activité qui porte sur la fiscalité du numérique cherche à relier les deux, de miser sur une utilisation de façon optimale et rentable sur le plan budgétaire et dans le domaine du développement.
Selon lui, un pays ne peut pas avoir un cadre juridique pertinent pour faire face aux réseaux sociaux. Donc il faut mettre en place un cadre fiscal harmonisé pour lutter contre l’évasion fiscale internationale.
Pour inciter le secteur informel à se formaliser et se développer, vu qu’il n’ont pas d’accès au crédit bancaire, le levier foncier a commencé pour leur permettre d’avoir des titres, précise-t-il.
ASTOU MALL