Un nouveau bombardement russe a fait au moins sept morts et 58 blessés, samedi, dans le centre de Kherson, d’où les troupes de Moscou se sont retirées le mois dernier. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé un acte de « terreur » à « la veille de Noël ». Suivez les développements heure par heure de la guerre en Ukraine.
15 h 30 : Ankara estime que la guerre en Ukraine « ne finira pas facilement »
Le ministre turc de la Défense Hulusi Akar a estimé que la guerre en Ukraine « ne semble pas près de se terminer facilement ».
« Il ne serait pas faux de dire, qu’en dépit de toute notre bonne volonté et appel à un cessez-le-feu, la guerre risque de se poursuivre en 2023 », a déclaré Hulusi Akar, dont le pays, membre de l’Otan, s’est positionné comme un acteur neutre et médiateur dans le conflit entre ses deux voisins qui bordent la mer Noire.
14 h 22 : au moins sept morts et 58 blessés, dans un bombardement russe à Kherson selon un nouveau bilan
Une frappe dans le centre de Kherson samedi a fait au moins sept morts et 58 blessés, selon un nouveau bilan. Selon la présidence ukrainienne et le gouverneur régional Iaroslav Ianouchevitch, « l’attaque (russe) a coûté la vie à 7 personnes et 58 habitants ont été blessés, dont 18 sont dans un état grave », a-t-il affirmé sur Telegram.
 11 h 04 : au moins cinq morts et 20 blessés dans un bombardement russe à Kherson
Au moins cinq personnes ont été tuées et 20 autres blessées dans un bombardement russe sur la ville de Kherson, dans le sud de l’Ukraine. Dans la foulée, le président russe Volodymyr Zelensky a dénoncé un acte de « terreur » russe pour « intimider » les Ukrainiens.
« Le matin, le samedi, à la veille de Noël, dans le centre-ville. Ce ne sont pas des installations militaires. Ce n’est pas une guerre selon les règles définies. C’est la terreur, c’est tuer pour intimider et (prendre) du plaisir », a-t-il fustigé sur les réseaux sociaux.
Depuis que les forces russes ont achevé leur retrait de la ville de Kherson le 11 novembre après une occupation de près de neuf mois, la ville est la cible régulière de bombardements ces dernières semaines. Il y a un mois, le 25 novembre dernier, un autre bombardement russe avait provoqué la mort de quinze civils.
01:21
9 h 53 : un conseiller présidentiel ukrainien appelle à la « liquidation » des usines d’armement iraniennes
Un haut responsable de la présidence ukrainienne a appelé à la « liquidation » des usines iraniennes fabriquant des drones et des missiles, ainsi qu’à l’arrestation de leurs fournisseurs, alors que Kiev accuse Téhéran de vouloir fournir davantage d’armes à la Russie.
Sur Twitter samedi, Mykhailo Podolyak, conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky, a déclaré que l’Iran « humilie de manière flagrante l’institution des sanctions internationales », avant d’appeler à la destruction des usines d’armement iraniennes.
Iran, planning to boost missile, drone supplies for Russia, blatantly humiliates the institution of international sanctions…
Important to abandon nonworking sanctions, invalid UN resolutions concept, & move to more destructive tools – liquidation of plants, arrest of suppliers
À l’est de l’Ukraine, des combats acharnés se poursuivent, selon l’envoyée spéciale de France 24 Elena Volochine, en duplex de Kiev. “Les Russes tentent toujours de prendre la ville de Bakhmout qui devient, en ce moment, une ville martyr (…), mais les Ukrainiens résistent.”
03:27
6 h 37 : reportage à Kiev, avec la Garde Nationale en charge de la défense anti-aérienne
Alors que l’Ukraine continue de subir des bombardements russes de longue portée contre son infrastructure énergétique, l’envoyée spéciale de France 24 Elena Volochine a pu suivre le travail d’une unité de la Garde Nationale ukrainienne chargée de la défense anti-aérienne à Kiev.
Depuis le toit de ce bâtiment dans l’agglomération d’Irpin, les soldats ukrainiens peuvent suivre la trajectoire des missiles russes tirés depuis la mer Noire.
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Depuis le toit de ce bâtiment dans l’agglomération d’Irpin, les soldats ukrainiens peuvent suivre la trajectoire des missiles russes tirés depuis la mer Noire. © Capture d’écran F24
4 h 33 : des entreprises japonaises vont arrêter d’assurer les navires dans les eaux russe
Trois compagnies d’assurance japonaises vont cesser d’assurer les navires pour les dommages causés dans les eaux russes en raison de la guerre en Ukraine. Une décision qui pourrait affecter les importations d’énergie au Japon, comme le gaz naturel liquéfié (GNL), selon le journal Nikkei samedi.
Avec Reuters et AFP