L’homosexualité est pénalement réprimée au Sénégal en tant qu’attentat aux mœurs. L’homosexualité y est qualifiée juridiquement d’« acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe ». Cependant on assiste ces dernières années à une apologie grandissante de l’homosexualité que toute les religions et coutumes du pays réprimande.
L’homosexualité est punie, au Sénégal, aux termes de l’article 319 du code pénal sénégalais, alinéa 3, issu de la loi no 66-16 du 12 février 1966 : « sera puni d’un emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 francs, quiconque aura commis un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe. Si l’acte a été commis avec un mineur de 21 ans, le maximum de la peine sera toujours prononcé ». Il y a quelques années seulement la police arrêtait toute personne qui de près ou de loin était affiliée à cette pratique. Même si les forces de l’ordre ne s’en occupaient pas, la population le faisait à leur place et on pouvait assister à une scène de lynchage d’une extrême violence. Le quotidien français <<Le Monde>> titre le 25 Mai 2018: « Au Sénégal, un homosexuel est soit caché, soit drôle, soit mort. Ce dernier n’est plus d’actualité. Les « deux puces » sont devenues des phénomènes de foire extrêmement banalisés surtout grâce au artiste qui font l’apologie de leur tenue, manière de parler…
Avant, il s’agissait des ONG de lutte pour les droits de l’homme qui essayent tant bien que mal à les faire accepter et la société à dit niet. Aujourd’hui, les tenues vulgaires genre jean moulant, t-shirt déchiré et coiffure extravagante sont devenues parfaitement anodines au Sénégal. Les politiques et religieux n’osent pas y jeter leur grain de sel comme s’ils avaient peur de la puissante lobby qui se cache derrière eux! Les parents regardent impuissant leurs enfants se pervertir face à la télévision qui semble ne plus avoir de contrôle. l’Internet quand à elle est devenue un vrai lieu de débauche avec notamment le phénomène de prostitution gay mais aussi aux vidéo censés être drôle mais quand rende chaque jour de plus en plus normal ce qui auparavant était exclusivement réservé à deux personnes de sexes opposés mais qui se font maintenant par deux personnes du même sexe.
Les ONG, les artistes, les politiques, les religieux et les parents sont invités à l’honnêteté et à ne pas se cacher derrière des missions humanitaires ou des combats en faveur des droits de l’homme, des crises de mode, de pouvoir, d’argent, de « masslaa » pour jouer en réalité les relais machiavéliques des idéologies et intérêts des sociétés voué à une perdition certaine. A part l’irréductible humain, chaque nation à sa conception des valeurs qui fondent son socle et assurent sa survie.
GABOU FALL DIENG (STAGIAIRE)