Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé vendredi que les forces de Kiev ont repris une trentaine de localités aux troupes russes dans le nord-est du pays. Une progression « très nette et très rapide », a reconnu un responsable prorusse, alors que la Russie a envoyé des renforts de troupes.
Des officiels ukrainiens ont partagé, samedi 10 septembre, des photos de leurs troupes hissant le drapeau national à Kupiansk, principale ville ferroviaire qui approvisionne les forces russes dans le nord-est de l’Ukraine.
La veille, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a déclaré que les forces militaires ukrainiennes étaient parvenues à reprendre une trentaine de localités aux troupes russes dans la région de Kharkiv et qu’elle poursuivait aussi ses contre-offensives dans le Donbass et dans la région de Kherson.
Après avoir gardé le silence, Moscou a finalement reconnu que ses défenses avaient été enfoncées sur une partie de la ligne de front au sud-est de la deuxième plus grande ville d’Ukraine.
« Nous ralentissons l’ennemi autant que possible mais plusieurs villages sont déjà passés sous le contrôle des forces armées ukrainiennes », a déclaré Vitali Gantchev, chef de l’administration prorusse dans la partie de la région de Kharkiv contrôlée par Moscou.
Les troupes russes « pratiquement isolées » à Izioum
Vitali Gantchev a indiqué que les forces prorusses tentaient d’évacuer les civils qui veulent fuir l’avancée ukrainienne, y compris de la ville d’Izioum, noeud logistique stratégique pour l’offensive russe dans le Donbass.
Un conseiller de Volodimir Zelensky, Oleksiy Arestovytch, a affirmé dans une vidéo diffusée sur YouTube que les troupes russes basées à Izioum étaient pratiquement isolées, ce qui constituerait un sévère revers pour Moscou.
Des centaines de soldats russes ont été tués depuis que la ligne de front a été enfoncée cette semaine et des centaines d’autres ont été faits prisonniers, a-t-il dit, sans qu’il soit possible de vérifier ces informations, comme celles fournies par les Russes, aucun journaliste indépendant ne pouvant se déplacer librement dans la région.
Avec AFP