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Chaque régime  sa bourse !  De Macky SALL à Me Abdoulaye WADE Le Président Bassirou Diomaye pour sauver

Par
ledakaroistv
-
décembre 3, 2025
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    Dans la nuit du 31 janvier 2001, lors d’importantes manifestations étudiantes à l’UCAD protestations portant sur des revendications comme l’augmentation des bourses et l’amélioration des conditions d’études Balla Gaye a été touché par une balle dans le dos. Il s’agissait des premières années du régime Abdoulaye Wade (élu en 2000), ce qui renforce le caractère politique et symbolique de l’affaire. La mort de Balla Gaye incarne à la fois la fragilité des libertés dans certaines périodes historiques et l’importance de la mobilisation étudiante pour les droits et la dignité. À travers son nom, beaucoup d’étudiants se souviennent que les acquis  bourses, franchises universitaires, meilleures conditions  ont souvent un prix. Mais aussi que la justice doit être un pilier incontournable : un étudiant tué pour avoir revendiqué des droits mérite vérité et réparation
    L’histoire de Balla GAYE répète sous le régime de Macky SALL. Le 15 mai 2018, Fallou Sène, étudiant en
    Licence 2 de Lettres modernes à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, est tué par balle lors d’affrontements entre étudiants et forces de l’ordre. Les étudiants manifestaient pour réclamer le paiement de leurs bourses, qui connaissaient alors un important retard. Une protestation éclate sur le campus, principalement liée aux difficultés financières et aux retards de bourses.
    Les forces de l’ordre interviennent pour disperser les étudiants.
    Dans la confrontation, un tir atteint mortellement Fallou Sène.
    Sa mort provoque une onde de choc nationale, suivie d’une indignation générale dans les milieux universitaires, politiques et de la société civile.
    L’histoire se répète souvent, parfois sous forme de comédie pour certains, et sous forme de tragédie pour d’autres. La question du paiement des bourses universitaires est récurrente au Sénégal, et chaque régime l’a gérée à sa manière. La sensibilité de ce sujet est telle que tous les présidents du Sénégal ont toujours veillée à le traiter avec rigueur.
    Certes, le salaire est sacré, mais la bourse l’est tout autant aux yeux des étudiants. Si le président Abdoulaye Wade a généralisé l’aide, si le président Macky Sall a revalorisé le montant des bourses, il appartient aujourd’hui au président Bassirou Diomaye Faye de garantir leur paiement à temps. Dans ce contexte, certaines voix non autorisées gagneraient à éviter de s’épancher inutilement sur le sujet, au risque de créer des polémiques stériles et d’attiser les tensions.
    Les propos tenus récemment à l’Assemblée nationale par une députée en comparant le système universitaire sénégalais à celui du Canada sont particulièrement malvenus, relevant d’une méconnaissance manifeste de nos réalités.
    1. L’octroi des bourses a toujours été sélectif
    Il est important de rappeler que tous les étudiants ne sont pas boursiers. Seuls ceux qui répondent aux critères établis par la loi peuvent en bénéficier. Les autres ont la possibilité de demander une aide sociale de 100 000 F, mais cette aide n’est plus généralisée comme elle l’était sous le président Wade.
    Elle est donc, elle aussi, sélective.
    Affirmer aujourd’hui que la bourse doit être sélective traduit une ignorance regrettable, d’autant plus inacceptable lorsqu’elle provient d’un représentant du peuple.

    2. Le caractère sacré de la bourse
    La sacralité de la bourse ne fait plus débat. Tous les régimes précédents ont dû faire face à cette question et l’ont souvent réglée de manière concertée, en impliquant les acteurs concernés. Il n’était pas rare que le Premier ministre ou le ministre des Finances interviennent pour arbitrer et éviter l’escalade des tensions dans les campus sociaux.
    Les événements survenus ces derniers jours pourraient entraîner des préjudices évalués à plusieurs milliards de francs CFA, alors que des solutions alternatives existent pour atténuer les chocs. Certaines recettes issues de grandes directions nationales pourraient être mobilisées temporairement pour alimenter la caisse des bourses. De même, des partenaires financiers, stratégiques ou des bailleurs présents au Sénégal peuvent être sollicités. Plusieurs régimes ont emprunté ces voies pour gérer l’urgence.
    3. La nécessité d’une parole présidentielle
    Dans le contexte actuel, une prise de parole du Président de la République s’avère indispensable pour rassurer les étudiants et l’ensemble des Sénégalais. Le pays a besoin de ressources importantes pour répondre aux exigences de la commande publique, financer les projets structurants et accompagner les jeunes et les femmes porteurs d’initiatives.
    Il devient urgent de régler définitivement la question des ressources additionnelles destinées au financement de l’État, afin d’éviter que ce type de crise ne se reproduise.

    *Babou DIOUF
    Ancien syndicaliste à la Faculté de droit
    Ancien délégué des étudiants*

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