L’événement, organisé par l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), réunit à Dakar des responsables politiques, des secrétaires généraux des ministères de l’Éducation, des chercheurs, des enseignants, mais aussi des acteurs de la société civile.
« C’est un séminaire dont on attend beaucoup. Le programme Apprendre se veut au service des pays africains pour apporter des solutions concrètes et réfléchies aux défis éducatifs », a déclaré Sabine Lobez Directrice directrice projets de l’AUF à l’ouverture des travaux.
Selon Mme Sabine Lopez, « L’objectif est de proposer des pistes d’action concrètes pour renforcer l’attractivité du métier, améliorer la formation et adapter les politiques éducatives aux mutations actuelles.
» Les solutions doivent venir du terrain, mais être soutenues par la recherche et intégrées dans les politiques publiques », a-t-elle affirmé.
« Des défis multiples pour le métier d’enseignant »
Les échanges portent sur plusieurs défis majeurs entre autres « L’attractivité du métier, dans un contexte de perte d’intérêt pour la profession enseignante ; La formation initiale et continue, jugée essentielle pour garantir la qualité des apprentissages ; L’adaptabilité des systèmes éducatifs, face aux transformations profondes liées aux transitions numérique, climatique et énergétique ».
De l’avis de Mme Lopez, « Les politiques éducatives doivent être agiles et capables d’intégrer rapidement ces transitions pour former la jeunesse de demain ».
Selon lui, l’éducation demeure la base du développement économique des pays africains :Former cette jeunesse, c’est investir dans le futur de nos nations. Sans une éducation solide, il n’y a pas de croissance durable ».
« Des solutions locales pour des défis globaux »
Au-delà des diagnostics, les participants espèrent que ce séminaire permettra de partager des expériences locales et régionales inspirantes. » On ne peut pas résoudre tous les problèmes en deux jours, mais on peut identifier des pistes concrètes et valoriser les bonnes pratiques », a indiqué un chercheur participant.
Pour sa part, Malick Ndao, Secrétaire général du ministre de l’Education Nationale Moustapha Bamba Guirassy empêché a fait savoir que depuis sa Mis en œuvre en juin 2018 dans 26 pays africains francophones, le programme Apprendre accompagne les ministères de l’Éducation dans le développement professionnel des enseignants et des encadreurs pédagogiques. Et pour ce qui est du Sénégal dit-il « il a notamment permis l’élaboration de documents stratégiques sur la formation initiale des enseignants et l’évolution de la fonction d’inspection ».
Revenant sur le thème, il ajoute: Le choix du thème du séminaire, « Entrée et maintien dans le métier des enseignants », invite à une réflexion sur des questions essentielles notamment les dispositifs d’accompagnement sont-ils adaptés ? les conditions de travail répondent-elles aux attentes des enseignants ? quelles sont les perspectives de carrière offertes ?
« Recherche et innovation au service de la politique éducative »
Le représentant du ministre a insisté sur le rôle crucial de la recherche scientifique dans la gestion des systèmes éducatifs, notamment dans le contexte actuel marqué par la transformation numérique et l’intelligence artificielle.
» Les décisions en matière de politique éducative ne peuvent plus reposer sur l’intuition. Elles doivent s’appuyer sur des preuves scientifiques et des évaluations rigoureuses », a-t-il affirmé.
« Une coopération durable pour une éducation de qualité »
Toutefois, le Sénégal a réitéré ses remerciements à l’Agence universitaire de la Francophonie, à l’AFD et à l’ensemble des partenaires pour leur engagement constant dans la promotion d’une éducation de qualité sur le continent africain.











