Sur la première, les acteurs ont essayé d’analyser l’impact du stress thermique, le réchauffement climatique et son impact sur la santé et la sécurité humaine d’une part, mais aussi la productivité du travail. Ils ont essayé de voir dans le contexte de pays spécifiques comme le Sénégal, comment minimiser ces impacts négatifs du stress thermique, notamment dans le secteur de l’agriculture, la construction et quelles politiques publiques doivent être prises en compte dans ce contexte.
Le deuxième est que le Sénégal, comme tous les autres pays à travers le monde, est en train d’élaborer sa contribution nationale déterminée, au niveau national, sur les changements climatiques. Mais cet agenda climat, il y a beaucoup d’incidences sociales et économiques sur l’emploi, sur les revenus, et donc il est important de voir comment les politiques climatiques peuvent contribuer à créer des emplois, et là où il y a des risques de perturbations économiques et sociales, de pertes d’emplois ou de revenus, comment les minimiser.
Et le troisième axe, c’est que le Sénégal est en train de formuler une nouvelle politique de l’emploi. Dans cette politique, ils essaient d’identifier les opportunités de créer des emplois verts, c’est-à-dire des emplois dans les secteurs liés à la transition énergétique, la construction durable, l’agriculture durable, l’écotourisme, tout ce qui peut donner d’autres opportunités de créer des emplois à travers des actions liées à l’environnement, la protection de l’environnement.
En termes d’opportunités pour le Sénégal, c’est déjà de pouvoir rassembler tous les acteurs des différents ministères de l’emploi, du travail, de la transition écologique, au conseil du dialogue social, les représentants des travailleurs des syndicats, mais aussi les partenaires internationaux, les agences des Nations Unies et d’autres, pour avoir une convergence de vues, mais aussi pouvoir identifier, des politiques publiques spécifiques de création d’emplois, qui est un des axes majeurs de l’agenda de transformation 2050 pour le Sénégal, de sorte que les questions climatiques ne soient pas en isolation des autres priorités économiques et sociales.
Les attentes à l’issue de cette rencontre, c’est lorsque le Sénégal va soumettre sa contribution déterminée au niveau national contre le changement climatique, que ce document politique intègre des objectifs de création d’emplois et de transition juste. Ça, c’est un objectif au niveau de la CDN. Sur la politique de l’emploi, lorsque ce processus en cours aura été finalisé, que dans cette politique de l’emploi, on pourra identifier des mesures et des politiques spécifiques de création d’emplois verts, et que sur la question du stress thermique, d’abord, qu’il y ait une prise de conscience.
La discussion sur le stress thermique est un travail qui se fait aussi dans d’autres pays. Un atelier similaire se tient au Ghana, un autre qui se tient en Éthiopie, un autre qui se tient au Costa Rica, au Liban, en Moldavie et au Sri Lanka. Des rencontres qui permettent de voir les impacts des autres pays à travers le monde dont le Sénégal peut aussi s’inspirer.
Samba NDOYE











