« L’intelligence artificielle est une opportunité à saisir pour booster le développement de l’economie sénégalaise ». C’est l’avis de Boubacar Roger Thiam, Directeur de l’Economie numérique et des partenariats au ministère de la Communication, des Télécommunications et du numérique. C’était le mardi dernier lors de la 30e édition de Talk & Taste Club social au phare des Mamelles sur le thème « L’intelligence artificielle, accélérateur du Plan Sénégal vision 2050 »
Poursuivant, il déclare : «L’écosystème pèse 800 mil liards de francs Cfa par an, c’est-à-dire la contribution du numérique dans le Pib, qui est de 5%. Le New deal technolo gique veut passer de 5% à 15 %, c’est-à-dire à 2500 Milliards de francs Cfa par an».
Pour sa part Maguette Mbow Fondateur de Talk & Taste a fait savoir que Talk & Taste,
« C’est une plateforme qui réunit tous les premiers mardis du mois, les décideurs du secteur public et du secteur privé. Aujourd’hui en l’occurrence c’était sur l’IA accélérateur du plan Sénégal 2050. On a réuni 14 panélistes tous spécialistes sur la question et qui se sont trouvés sur la même scène, pour partager leurs visions, leurs points de vues, mais aussi des solutions pour aider le gouvernement à accélérer les politiques publiques ». « L’objectif, c’est de donner corps aux politiques publiques », mentionne-t-il.
Selon Maguette Mbow, « C’est pour eux une fierté entre sénégalais, de pouvoir trouver des solutions endogènes à nos problématiques de développement ».
« Aujourd’hui on a Isidore Diouf DG Sénégal Numérique SA, Isaac Mbaye DG de Invictus Capital, Roger Thiam directeur du partenariat de l’économie numérique. Donc toute cette jeunesse africaine, secteur privé comme secteur public est en train de se regrouper, pour vraiment aider le gouvernement, à vraiment réussir et surtout, à réussir de façon accélérée », a-t-il indiqué.
Le Directeur Général de Sénégal Numérique SA Isidore Diouf, souligne les défis pour la traris formation numérique. » On a un retard à résorber. On est sur des investissements entre 50 et 100 million de dollars voirs plus pour mettre en place une économie solide et endogéne. Les études montrent que, d’ici 2050, les pays qui voudront etre en avance sur IA, devront augmenter leur potentiel électrique de quatre fois ».
Dans la même dynamique, il ajoute: »L’IA s’impose, parce qu’à un moment donné, c’est un vecteur de performance, un gain de productivité ». « Parce qu’on a une administration qui, a des paliers de performance à franchir. Donc pour moi, au niveau de l’administration, c’est vraiment un vecteur d’accélération de la performance et de la capacité à pouvoir soumettre aux autorités des données. Et nous, notre combat au niveau du Sénégal numérique, c’est de mettre déjà le socle de base qui permettra d’alimenter l’IA, à savoir la stratégie des données qui, est une loi qui va être mise en place bientôt, mais surtout l’aspect gouvernemental qui va permettre justement de fédérer le système d’information pour permettre à ce que les différentes structures de l’administration puissent partager les données », ambitionne le DG de Sénégal Numérique SA.











