Le président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye a listé ses objectifs pour une meilleure assemblée nationale.
C’était à l’occasion de son passage à la TFM hier, mardi.
« Dorénavant, aucun député ne recevra d’indemnité de session s’il ne participe pas aux travaux des commissions. Par ailleurs, les frais de mission étaient l’objet d’abus : un député en déplacement pour trois jours percevait une indemnité pour cinq jours, couvrant la veille du départ et le lendemain du retour. Cette pratique est désormais abrogée », a annoncé le président de l’Assemblée nationale.
Dans cette même logique, El Malick Ndiaye critique l’ancienne stratégie du régime précédent qui avait préféré allouer une indemnité mensuelle de 900 000 FCFA à chaque parlementaire plutôt que de leur fournir des véhicules. Selon lui, cette décision n’était pas anodine : « Macky Sall a choisi de ne pas doter les 82 députés de l’opposition de véhicules, surtout avec la présidentielle qui approchait. L’objectif était de limiter leurs moyens de déplacement pour les affaiblir politiquement », dit-il.
Il précise que les véhicules sont indispensables pour les députés car ils facilitent les déplacements. « Comment un député venant de Saraya ou de Salémata peut-il remplir sa mission sans un moyen de transport adapté ? Ce n’est pas une blague. En Côte d’Ivoire, un député de base perçoit 3 millions de FCFA par mois, tandis qu’un membre du bureau touche 5 millions de FCFA. Il ne s’agit pas ici de revendiquer une augmentation salariale, mais de souligner un écart : au Sénégal, les membres du bureau de l’Assemblée nationale sont considérés comme des ministres, mais leurs avantages ne reflètent pas ce statut », regrette El Malick Ndiaye.
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