L’association Solidarité Musulmane (ASM) a organisé une table ronde visant à revisiter la question du code de la famille, qui avait été abordée lors des assises de 2024 sur la justice. À cette occasion, d’autres questions ont également été évoquées. L’association, ainsi que des familles religieuses et d’autres organisations islamiques, se sont unies pour relancer les travaux des commissions sur la réforme du code de la famille ce hier samedi, car il n’a plus été discuté depuis ces assises.
Lors des discussions la question de la réforme a été totalement appréciée, Imam Mouhamed Niang. « Nous sommes tous d’accord sur l’importance de mettre en place des réformes. Bien que nous disposions des moyens nécessaires pour élaborer de nouveaux codes, nous ne le faisons pas, car la charia islamique, qui est inclusive, pourrait offrir des réponses adaptées à un code musulman. Celui-ci, qui existe depuis longtemps, prend en compte toutes les sensibilités, qu’elles soient musulmanes ou non, y compris celles des occidentaux. Il a été jugé essentiel de s’y intégrer et de formuler des propositions concrètes concernant les sujets que le code aborde, même s’ils peuvent parfois entrer en désaccord avec les préceptes de l’islam », a déclaré devant la presse Imam Mouhamed Niang de la Grande Mosquée du Point E.
Samba Ndoye