La République du Sénégal et le Groupe de la Banque mondiale ont tenu une réunion de haut niveau avec des dirigeants africains afin de mobiliser les pays d’Afrique pour la mise en œuvre du programme de l’Association internationale de développement (IDA-20). Ce sommeil consacré à l’examen de modalité de l’utilisation optimale de ressources consistant à éclaircir la profonde crise africaine a pour thème : «Mieux reconstruire après la crise : pour un avenir vert, résilient et inclusif ».
La rencontre des autorités africaines a été accès sur les points suivants : employabilité des jeunes et la formation professionnelle ; l’exploitation des ressources pour une transition énergétique juste; la construction de routes et d’infrastructures pour faciliter le déplacement entre les pays africains ; le problème de l’autosuffisance alimentaire et crise sanitaire mondiale.
Le président de la République du Sénégal, Monsieur Macky Sall par ailleurs président de l’Union africaine a martelé que ces assises tenues dans un contexte de crise profonde marqué par la covid-19 et la guerre en Ukraine s’appuient sur des priorités majeures qui sont entre autres l’urgence d’offrir à la jeunesse de l’emploi et une bonne formation professionnelle, de renforcer les capacités de réponse aux crises alimentaires et sanitaires; l’exploitation des ressources pour une transition énergétique juste et équitable afin d’assurer l’accès universel à l’électricité, la construire des route, des écoles et certaines infrastructures et de soutenir par ailleurs, l’industrialisation des produits. «Il y a encore 600 millions d’Africains qui vit sans électricité», regrette-il. Et souhaite dés lors que le programme de l’IDA-20, contribue à soutenir la transformation structurelle des économies en passant par l’exécution de projet et programme en soutien à une relance durable et inclusive.
C’est pourquoi selon lui, il est important qu’il revient à l’infrastructure car l’Afrique a besoin de route, d’assainissement, de centrale électrique et de chemin de fer. Également réaliser l’autosuffisance alimentaire en investissant davantage dans la production et les chaînes de valeur agricole. Car beaucoup de pertes post récolte en Afrique de la petite forme à la production à grande échelle ont été notées et ça inclut gravement l’agro-business.
Et d’ajouter, « pour lutter contre la dépendance des pays africains, il faut renforcer les capacités de production de fertilisant sur le continent, avoir la maîtrise de l’eau, de la gestion foncière, investir plus et mieux dans le capital humain à travers ses piliers majeur dont l’éducation, la formation mais surtout la santé avec la mise en place des écoles, des centres de formation professionnelle, plus d’universités et de structures sanitaires afin de constituer un capital humain plus productif et résilient en même temps soutenir l’émergence dans le secteur privé national viable et la culture de l’entrepreneuriat et ceci par des mécanismes innovants de financement et d’encadrement ».

ASTOU MALL