La manifestation de Yewwi Askan Wi interdite a finalement eu lieu ce vendredi et a causé des dégâts matériels et des pertes en vies humaines. Sous le choc, la population invite l’État à autoriser les demandes de manifestations pour éviter de pareilles scènes de violences qui selon eux n’honorent pas le Sénégal.

Un vendredi pas comme les autres, des routes barrées, des pneus brûlés, les partisans de Yewwi Askan Wi très agités se sont tous regroupés dans les coins et recoins de Dakar pour faire face à l’Est du Sénégal, Se référant de leurs dures, le gouvernement n’a pas réussi sa pilotage et ceux dans tous les domaines notamment sur le domaine de l’emploi, d’encadrement social, économique et pédagogique. A côté de ces manifestants se trouve des policiers qui ne lâchent pas l’affaire biens protégés avec des boucliers ces derniers n’hésitent pas à lancer des grenades la crymogènes pour disperser la foule. Il est 17h à Fass Colobane, les routes sont occupées par les manifestants, aucunes voitures ne circulent, les cantines et boutiques sont fermés personne ne peut vaquer à ses préoccupations. Pour la manifestante, Khady Fama Niang, pierre à la main, sueurs sur le visage habillée en jean et baskets, l’État est le seul responsable Selon cette dernière, si le gouvernement avait pris le soin de leur accorder l’autorisation comme la dernière fois, il n’y aurait pas de dégâts, l’État doit revoir sa politique car dans tous les cas ce sont les innocents qui perdent leur vie dans ces futilités, préconise la jeune fille. Plus loin, à l’université cheikh Anta Diop se trouve Abdou Niang, s’exprimant avec colère pointe du doigt les deux camps. Les politiciens ne se soucient que de leurs intérêts crypto personnelles. Dans l’objectif de valider leur liste, ils font appellent A la violence et à l’insurrection, des actes qui plongent le pays dans un chaos total, regrette l’intervenant. Pour le guide religieux. Makhtar Ndiaye, malgré les alertes faites ia veille, la situation politique actuelle est inquiétante au plus haut niveau. Ces confrontations n’honorent en aucun cas l’image du pays moins encore la démocratie. En tant que religieux, il réitère son appel au calme à la retenue et an sens de responsabilité à tous les acteurs politiques particulièrement les tenants du pouvoir car il détient le monopole de la violence. Dans le but d’éviter de pareilles scènes de violences, il avance que les manifestations doivent être autorisées et encadrées par Etat Surtout à cette période de conjoncture économique qui sévit à travers le monde, la cherté de la vie entre autres crises, si on y ajoute des saccages et des pillages, l’avancement du pays sera impacter lourdement. Nous sommes en période pré-électorale ce qui fait qu’il faut que l’espace politique soit davantage pacifié et que le dialogue et la concertation soient privilégiés à la place des intimidations et des appels à l’insurrection afin d’aller en élections dans le calme et la paix, conseille l’imam.

ASTOU MALL