Dans le cadre de la lutte contre les inégalités, Oxfam à travers ses partenaires a procédé ce mardi à un forum pour discuter sur les questions liées à ce contexte. Une occasion pour les jeunes à travers leur porte parole de réclamer leur droit et aux acteurs issus du Sénégal, Burkina, et au représentant de l’uemoa d’inviter les autorités compétentes à jouer leur partition pour relever le défi et de mettre les populations au même titre.
Les objectifs de ce forum reposent sur la contribution au renforcement du dialogue entre les autorités et les différents acteurs investis au Sahel pour encourager la mise en œuvre de ces politiques publiques et d’autres initiatives qui permettent de réduire les inégalités au Sahel; d’instaurer un dialogue avec les autorités à tous les niveaux pour encourager l’instauration de politiques publiques; d’accroître la visibilité des inégalités au Sahel, leurs menaces sur les efforts de développement, sur la sécurité mais également le rôle positif et les solutions apportées par les acteurs des sociétés civiles
sahéliennes dans cette lutte ; de sensibiliser les autorités nationales et régionales sur les questions des inégalités au Sahel et sur
l’importance d’une réorientation des flux de dette et d’aide internationale au développement à
destination du Sahel vers la réduction des inégalités ; accroître la visibilité des actions et du rôle positif des acteurs des sociétés civiles sahéliennes notamment les femmes et les jeunes dans la lutte contre les inégalités.
A l’en croire, Ndèye Khar Ndiaye, directrice pays Oxfam au Sénégal,
«cette rencontre permet d’entamer des solutions qui pourraient identifier les nombreux défis et problèmes que vivent les pays du Sahel ».
Ainsi, il essaye de contribuer à la réflexion et aux solutions qui pourraient permettre d’avoir plus d’équité dans la redistribution des ressources.
Et de signaler que le niveau d’engagement des gouvernements dans la réduction des inégalités reste à désirer.
« Certes certains de nos gouvernants ont fait des efforts en matière d’investissement pendant la pandémie pour la protection sociale, l’éducation et la santé mais, ils n’étaient pas suffisants. Ce qui fait que Oxfam craint que si ces gouvernements restent ouverts à appliquer les mesures d’austérité qui sont édictées par les institutions financières ils risquent de freiner les efforts, met-elle en garde.
Dans l’ambition de réduire les inégalités pour éradiquer la pauvreté dans les pays, Oxfam trouve qu’il a des efforts à renforcer.
Sogohoun juste Coulibaly, Chef de division de l’équité et de l’égalité du genre à la commission de l’uemoa, trouve que les inégalités sont de plusieurs ordres mais quelques soit la dimension on se rend compte qu’il a quelque chose qui est récurrent au autres inégalités qui sont ceux du genre.
Dans cette logique, ils cherchent à travailler à ce qu’il y ait moins d’écart entre le droit et la pratique ; de faire en sorte que les politiques publiques puissent intégrer le genre dans leur cycle de vie.
Kadjiatou, présidente de l’association des jeunes filles pour la santé de la reproduction et justicière du Sahel programme Oxfam, laisse entendre que leurs attentes portent sur des propositions d’actions concrètes inclusives qui vont mettre les jeunes et femmes au devant des actions qui les concernent.
Ce, dans l’ambition de participer à la prise de décision, de s’exprimer librement et de participer à tous les domaines ( politique, économique, sociale), dit-elle.
Notre plus grand défi est d’être écouter, impliquer et qu’on puisse nous donner l’espace pour pouvoir nous exprimer, mettre en œuvre nos compétences, laisser nos talents s’exprimer mais surtout nous mettre au service du développement socioéconomique du pays, a-t-elle listé à l’occasion du forum de l’inégalité.
Astou Mall