L’association des juristes Sénégalaises, (ajs) a organisé un atelier pour faire le lancement officiel du projet : Contribuer à l’éradication des violences sexuelles par la sensibilisation, la vulgarisation et l’application effective de la loi sur le viol, la Pédophilie en zone urbaine, périurbaine dans les régions de Thies, Dakar, Saint Louis, Tambacounda, Kaolack et Diourbel.
Le but de cet atelier est de faire en sorte que la dénonciation de ces crimes soit générale.
En partenariat avec l’Union européen, l’ajs s’engage à freiner les violences faites aux femmes et aux filles avec l’application de la loi.
A en croire, Mme Aby Diallo, présidente de l’ajs, la violence est
un crime très répandu qui n’est pas suffisamment réprimé ni dénoncé. C’est pourquoi, l’association des juristes Sénégalaises se donne comme objectif de le dénoncer et de faire en sorte que sa soit générale.
Par cette même occasion, elle a tenu à clarifier que le temps de la justice n’est pas le temps du justiciable. Ce qui explique qu’au bout de trois ans d’application ils ne peuvent avoir une application très correcte car les procédures sont trop longues.
Selon le représentant de l’Union européenne au Sénégal M. Stéphane Devaux, «la violence faite aux femmes est un phénomène de grande ampleur en particulier à l’échelle de la planète mais également au niveau du Sénégal.
Ainsi, les études récentes effectuées par l’association ont permis de mettre en évidence l’importance de ce phénomène. Raison de plus pour s’engager contre ces violences dont les chiffres sont impressionnants.
Interpellé sur le pourquoi du partenariat avec cette association, le représentant de l’Union européenne Martel qu’il consiste à accompagner l’ajs dans ses besoins de mise en œuvre, de sensibilisation et de l’application concrètes des règles.
Astou Mall