Dans le but d’avoir une meilleure idée de la dynamique de l’immobilier au Sénégal, l’ANSD à travers ses hommes de terrain compte débuté le recensement général des personnes et de l’habitat en mai-juin 2023. Une opération qui ne laissera pas en rade les sans abris, selon le directeur général Ababacar Sadikh Beye.
En prélude du recensement des personnes et de l’habitat, l’ANSD a organisé une rencontre ce vendredi avec la fédération des agences et courtiers immobiliers du Sénégal et l’association nationale des agences immobilières du Sénégal. Un lieu d’échange entre les acteurs pour une meilleure prise en charge des Sénégalais dans le cadre de l’immobilier.
«Le recensement permet de connaître la structure de la population, aider à mieux comprendre les dynamiques de l’habitat dans l’immobilier, les besoins et les demandes futures, la composition de l’habitat entre autres importance», a dit Ababacar Sadikh Beye.
Parlant de sans exception, il indique que le recensement est une opération exhaustive qui ne doit omettre personne. Les sans abris ainsi que ceux qui habitent dans les zones très difficiles d’accès doivent bénéficier des recensements, insiste le directeur général de l’ANSD.
Pour l’année 2023 contrairement à l’année 2002, le recensement a connu une forte évolution notamment dans le domaine de la
digitalisation et de la délocalisation.
« Également, le recrutement qui a fait appel à 32500 sénégalais afin qu’ils fassent l’opération, l’ouverture de la plateforme qui a permis à plus de 70 mille jeunes sénégalais d’y participer à distance, se réjouit le directeur général.
Pour rappel, cette opération a été faite en 2002 et en 2013.
ASTOU MALL