À l’occasion du 8 mars, journée dédiée aux femmes du monde, le dakarois TV a rendu visite aux dames de fer de soumbédioune. Composées de laveuses et vendeuses de poissons, ces guerrières au quotidien interpellent l’État sur l’accélération des travaux du chantier entamé.
Interrogées sur leur situation, ces dernières disent être laissées en rade en matière de financements. Pire, ces dernières disent qu’elles n’ont pas une vie de famille.
«On se débrouille avec les moyens du bord pour faire fonctionner le business», déplorent-elles.
Oumy Laye, une jeune dame de teint Noir trouvée devant sa table de poissons en compagnie de sa soeur dit ne pas avoir de vie de famille.
«Je quitte Tivaouane peulh chaque jour à 4h du matin pour retourner à 00h. Je ne passe pas assez de temps avec mes enfants, on se voit rarement». Dans le domaine du cadre de vie sociale, elle déclare «nous éprouvons beaucoup de difficultés surtout pour le transport. Ainsi, pour amoindrir les frais, elles sont obligées de cotiser pour payer le transport à destination de l’arrêt des pirogues. Nous demandons de l’aide auprès des autorités compétentes pour développer davantage notre business, balance sa doléances.
Même son de cloche chez Deguene, présidente des femmes de soumbédioune. «le métier n’est pas facile surtout pour nous les femmes mariées qui ont la charge de prendre soin de la famille et de veiller aussi à la bonne marche du boulot. Regroupées au sein d’une association, la présidente souligne qu’elles vivent en famille même si elles se chamaillent la plupart du temps.
Mère Diawara, une autre dame aperçue à côté en vente de salade, tomate entre autres crudités appelle la jeunesse à la patience et d’avoir le courage de surmonter les épreuves de la vie. Par ailleurs, elles invitent le gouvernement à privilégier l’emploi des jeunes afin de lutter contre les immigrations clandestines, et d’éliminer les associations de malfaiteurs entre autres.
Mariem Ndiaye, une mère de famille se réjouit de l’engagement du maire qui a entamé les chantés du marché dans le but d’améliorer leur condition d’être. Mais, par la voix des femmes de soumbédioune, elle demande une accélération des travaux et de les dotés de financements.
ASTOU MALL